vendredi 17 août 2012

         Ma ballade le long du canal du midi prévu en Juillet 2011, a été repoussé à cause de ma tendinite que j'ai eu en Mars, au mois de juillet 2012. Et cette année 2012 je n'ai pas pu partir pour cause de travail de ma concubine.
          N’empêche que le projet qui me trotte dans la tète depuis 2007 se réalisera, je ne donne plus de date.
              Toutes les photos qui accompagne mon récit dans les Landes coté droit sont télécharger sur Google Images, mais correspondes à mon trajet effectué, pour des raisons citées dans le texte plus bas, merci.

                                              Préface 

         Mon plus grand malheur dans cette randonnée, c’est qu’en arrivant la carte SD de mon appareil photo n’a plus voulue s’ouvrir et j’ai perdu des centaines de photos prises de mon voyage. J’en suis désolé, merci de votre compréhension.

          Randonnée dans les  landes


Jour de départ. lundi 07 Mars 2011

        Ça y est, c'est le départ, et quel départ!!! J'avais mis mon réveil à sonné à 6h30 sur  mon nouveau téléphone portable et, il ma fait faux bon le coquin!!! C’était 4h30 et  je ne parvenais toujours pas a dormir, le fait de savoir que  devais partir faire mon premier voyage.
        A 7h10, la sonnette me réveil, mon beau frère "Marcou" viens me chercher pour me déposé à la gare d'Argelès sur Mer, mon train est à 7h50.
En 50 mn levé, habillé et faire la route, la levée du "corps" a était très rapide. Nous sommes quand même arrivez à temps, donc un grand merci " Marcou".
        Actuellement, assis confortablement sur le siége du wagon, j'ai du mal à réaliser que le rêve de 33 ans  et entrain de se réaliser. J'ai hâte de retrouve la foret Landaise pour son calme et son le cote pittoresque sa nature et ces senteurs. La foret Landaise très arboré de ces "Pins maritime ", chaînes fougères et autres bruyères. Le sol est tapisse de feuillages de cet environnement et constitue une épaisse couche de "terreau" où l'on semble marcher sur un matelas et les odeurs que nous laisse cette foret la plus grande de France.
        Je suis monté dans la gare d'Argelès sur Mer, ou des milliers de touristes arrivent tous les ans pour profiter du soleil et de la station balnéaire.
        Je changerai de train à Toulouse avec une attente de 2H30 puis à Tarbes et enfin dans la jolie ville touristique et terminaliste de Dax prévu à 16h10.
        En sortant de la gare j'aurais environ 2h pour prendre la direction de la D 16 pour Magesq pour pouvoir planter la tente le plus loin possible de la ville pour ma 1er nuit qui tombe en ce mois de Mars vers 18h45. Mon idée ce  n'est pas la ville et ces habitants, mais la campagne.
         La dernière fois que je suis parti en train cela remonte au mois de Juin 1982, c'était pour faire mes "3 jours d'armée" à Tarascon, et depuis avec la voiture le train est passé aux oubliettes, pourtant cela peut rester un moyen de transport économique et pas du tout fatiguant.
         Pendant ces quelques heures passées en train assis coté fenêtre, j'apprécie les paysages qui défilent à toute vitesse. Sur ma droite la méditerranée à perte de vue, et sur ma gauche une vue magnifique qui me rappelle la "Camargue", remplie de roseaux, canaux et étangs. Cette faune et flore, je la trouve à partir de Barcarès/Leucate. Aride, peut de végétation, mais de nombreuses pierres balayées par les vents et notamment la dominante tramontane.
         Ces étangs servent de refuge aux oiseaux migrateurs de différentes variétés, échassiers, mouettes, goëlans, et autres canards.
         Ce paysage  je le trouverais jusqu'a la porte de Narbonne, la où j'aperçois l'arrivée d'un autre voyage pédestre qui me tient à coeur (Bordeaux/Narbonne, 440 Km) par le canal du midi.
         Avec la rapidité à laquelle je suis parti ce matin, je n'ai pas pense pesé mon sac à dos, hier soir il faisait 10kg200, et avant de partir j'ai rajouter 4 barquettes de pâtes composés, 2 ou 3 bricoles et 2 bouteilles d'eau d’1L. A mon avis il pèse (trop lourd) 13/14 Kg.
         Comme le département des Landes est le plus grand  en superficie mais également l'un des plus dépeuplé j'ai du prévoir de la nourritures pour au moins 48 h, par exemple Contis Plage/Laharie 39 Km et pas un seul village, je pense que le sac est lourd mais je préfère ça que de  manque de "carburant", qu'est la nourriture et notamment les sucres lents.     
          Le paysage entre Tarbes et Lourdes et de toutes splendeur, j'apprécie les cimes des montagnes encore enneigées en cette fin d'hiver.
          Des la sortie de la gare je m'aperçois de 2 choses, que j'ai perdue une sangle de poitrine de mon sac à dos et que je viens de cassé aussi une boucle de la ceinture abdominale, ça commence bien!
          Après une heure et demie de sommeil et 8hoo de train, je doit perdre du temps à chercher un magasin de sport pour me racheter la perte et la casse. Après renseignements pris auprès d'un sympathique et jeune  habitant de Dax je prend la direction d'un magasin de sport D.......n qui serait soit "disant" sur ma route avec un petit détour de 3 Km. 1h3O plus tard je ressort du magasin et la nuit ne devrait pas tardée, j'accélère la cadence dans la "soi disante bonne direction", afin d'être le plus loin possible de la «civilisation» se sera  que 6 Km plus loin que je planterai ma tente à 20 m de la route le long d’une clôture de propriété cacher de tous regards.
          Une fois installé, je mange un peu et boit beaucoup, ce qui me vaudra de me lever dans la nuit avec ma lampe à dynamo pour redonner à la nature toute l'eau bue.


Mardi 08 Mars 2011


           Je tiens à remercier la dame de « l'agence immobilière qui se trouve au carrefour en sortant de la gare, côté droit", qui m’a « gentiment » indiqué l'opposé de la destination que je lui avais demandé, quand je repasserai à Dax je n'hésiterai à lui dire bonjour. Elle m’à dirigé au nord de Dax direction Castets au lieu de l'ouest sur Magescq, sur une nationale monotone et l'une des plus dangereuse du département, c'est en lisant ma carte le lendemain (le mardi) et ne trouvant de panneaux de signalisation  que j'ai compris, trop tard!! Donc mon circuit va être changé.
            Réveillé de bonne heure après une bonne nuit de sommeil, la journée commence difficilement. Ce mois de mars est très doux, et je suis quelqu'un qui boit beaucoup (d'eau) et mes 2 L d'eau y sont passées la veille en 2h45.
           Le département est pauvre en sources et fontaines. Je par déjà avec la soif. Il me faudra 2 heures pour trouver entre Dax et Castets pour demander à un monsieur dans son jardin, de l'eau. Cette personne connaît le Roussillon pour y avoir passer avec sa femme plusieurs vacances au Barcarès et nous avons discuter 1/2 heure. L'eau qui m’a offert venait de sa source qui est d'ailleurs très bonne. Le seul virage entre ces 2 villes se  trouve devant sa porte, et la semaine précédente un jeune conducteur y a perdu la vie, sans doute dû à la somnolence et son véhicule a prit feu.
            La route Dax / Castets (D 947), c'est 20 Km !!!! de ligne droite et un seul virage, monotone très monotone et en plus très dangereuse aussi. Dans ma tête je me dit "sa.......e d'agent immobilier" qui m’a envoyé sur cette mauvaise route.
           Vu la circulation et la vitesse des automobilistes et ces routes tristes, il y a un nombre impressionnant d'accidents. Rien que sur le côté où je marche(face à la circulation pour la protection), avec toutes les pièces détachés restées que j'ai vu dans les fossés, sur cette portion de route, il y avait de quoi remonter une voiture entière a par son moteur, très impressionnant!
           L'autre surprise, mais celle-la très agréable c'est le nombre de personnes qui me disait bonjour ou signe de la main, un coup de klaxon pour m'encourager, aussi bien en voiture, camion, vélo que les piétons. Je pense qu'ils me prennent pour un "Jacquiste" puisque Dax est un lieu pour les pèlerins de St Jacques de Compostelle.
           Quand on me pose la question si je faisait « St Jacques » je leur répondais
    - non pas cette année, je pense si tout va comme je veux ce sera l'année prochaine.
           Apres cette longue ligne droite j'arrive à Castets sous un soleil de plomb accentué par le rejet de la chaleur du goudron. Je ne fait que passé car je trouve l'indication d'une piste cyclable qui mène à Linx de 12/13 Km plus loin.
           Une fois engagé sur ce chemin, je marche encore 1 km et je décide de manger et de faire une petite sieste de 20 mn quand je m'aperçois que je suis entouré d'une variété de chenilles (les processionnaires) qui montent dans les pins et qui piquent douloureusement.
           Je redémarre et là le paysage change complètement, la piste cyclable traverse la foret et surtout pas de circulation, OUF! J'y ai croisé que 3 vélos. J'apprécie le paysage landais avec ses maisons typiques, des chevaux et des vaches, un beau ruisseau mais hélas toujours pas d'eau pour les bouteilles, ni pour se laver.
           J'y trouve une ferme isolée avec une dame âgée, qui me pose la même question que les personnes précédente et je lui répond toujours la même chose. Elle habite seule, a un beau jardin potager mais se qui me surprend c'est qu’a par la piste cyclable il n’y a qu'un simple chemin de sable, elle ne doit pas être trop déranger.
           J'arrive à Linx et dans les 5mn, je rencontre un couple dans un jardin, je leur demande s'ils peuvent me remplir mes 2 bouteilles d'eau. Mais en plus de me les avoir remplis ils mon offert avec gentillesse une autre bouteille d'eau minérale qui sortait du réfrigérateur. Merci pour votre accueil et votre gentillesse. Une fois reparti je me dirige sur la place du village où je m'assois sur un banc devant la mairie et je bois la bouteille d'eau minérale en 1/4 d'heure.
           En partant à cette saison j'avais un peux peur de la météo, je pouvez tout rencontrer, froid, pluie, ciel couvert et humide ou encore soleil, c’est pour cela que mon sac à dos pèse aussi, j’ai pris des vêtements pour toutes les conditions météo et bien ces 2 derniers jours que du soleil et la chaleur, mais là, j'aurais pu boire 4 L d'eau.
            Et toujours la même question quand je discute avec une personne et toujours la même réponse.
            Après avoir vidé la bouteille, je quitte ce beau village de Linxe et ses charmant habitants en direction de Lesperon par la D 419 puis D 331, pour ensuite me diriger vers les villages de Garrosse et Morcenx, ma prochaine étape.



Mercredi 09 Mars 2011


            Apres avoir bien dormi dans ma tente "30 secondes" à plusieurs Km de Linx en pleine forêt sous les pins et entouré de fougères et de bruyères, assis à même le sol sur le sable et les aiguilles de pins, je mange avant de repartir tout en respirant toutes les odeurs que la nature m'offre amplifiées par la rosée.                       Le moment de repartie arrive mon 1er problème technique, ma tente "30 seconde" je n'arrive pas la replier, que cela tienne, à la première poubelle elle aura pris ses vacances et je finirai mon voyage en dormant dans mon sac sans abris. Avant le départ je fini de boire le peu d'eau qui me reste et je reprends la route une fois de plus sans eau (on ne change pas une équipe qui gagne, MDR).
           Je reprends la route de ligne droite et à la chasse à "l'eau". De temps à autre je trouve des coupes de bois complètement rasées, cela ressemble à des  paysages lunaires. Les seuls animaux sauvages rencontré se sont 2 éperviers et 1  coq faisan, tous les 3 morts dans un fossé.
           A la sortie d'un petit virage , j'aperçois au loin une clairière, en me rapprochant de chaque côté de la route se trouvent de magnifiques enclos pour les 5 chevaux,je dépose mon sac et sort mon appareil photo pour quelques photos pour ma fille qui fait de l'équitation quand j'entent au loin une " Citroën C 15 blanche "qui roule tout doucement et qui me surveille et en arrivant à ma hauteur ralentie et me dévisageant pour repartir, puis 300m plus loin en arrivant à sa ferme  s'arrête me re-surveille puis va se garer. Je n'allais pas prendre un "steak de cheval" mon sac et encore plein de nourritures non mais!! ils sont méfiant les paysans. Une fois les photos prises, je repart mais je ne m'arrête pas à la ferme pour demande de l'eau, on ne sais jamais qu'il sorte le « fusil». Et je continu mon chemin sur plusieurs Kms.
           Je continu donc en ligne droite, difficilement car la lassitude comme ces lignes droite qui s'enchaînent les unes derrières les autres, avec la même vision aujourd’hui de forets de pins, cela me fait pense au lendemain d'une explosion nucléaire que l'on peut malheureusement voir dans certain films et ceci de 8h15 que je suis parti jusqu'a 11h45.

           De Linxe ou je suis parti ce matin, j'ai dû faire environ 14Km et ils ont étaient très durs. Comme tous ces dernier jours je suis parti sans une goutte d'eau et les quelques maisons que je rencontre sont fermées, inoccupées ou il n'y a personnes. Je trouve enfin un hameau et d’une des petites maisons que j'aperçois, il en sort de la fumée par la cheminée et c’est vers celle-là que je me dirige. Une fois devant, je frappe sur le carreau de sa porte d'entrée.
       - Oui quelqu’un me dit derrière la porte!
       - Bonjour madame, pourriez-vous me dépanner en eau s'il vous plait?
        - NON!
   Je me dit elle n'a pas bien entendue ma question que je lui repose la même question.
        - NON
         -  !!!

         Je n'en crois pas mes oreilles, stupéfait je fait demi- tour et je repars assoiffé, n'ayant rien bu depuis la veille 18hOO et il est 09h OO.
          Vêtu d'un pantalon et de chaussures de randonnée, sac à dos, bâtons de marche appareil photos autour du cou, je fais plus randonneur que SDF, mais il est vrai que de nos jours les gens deviennent de plus en plus méfiants.
          Je retrouve la foret avec son ombre très appréciable. J'ai très chaud, mais je ne transpire pas, je n'ai plus d'eau dans mon organisme.
          Pendant que je pense à la mamie qui ma refusée de m'offrir un peut d'eau et marchand sur l'herbe du bord de la route pour faire reposer mes articulations à l'ombre des grands pins, j'aperçois à 1 Km de Lesperon un panneau sur ma gauche "Fontaine St Jean", je fait un détour d'environ 600 m sous la foret de pins bien ombragée pour y arriver. Après mes 18H00 sans avoir bu une goutte d'eau, mon 1er réflexe et de remplir mes bouteilles et je bois 1L en 10 Mn tout en appréciant le paysage. J'en profite également pour prendre un bain de pied dans l'eau glacé pour les désenfler et pour une bonne circulation sanguine, la température de cette eau doit avoisine les 4 à 6°. Le paysage est verdoyant, un vieux pont en bois sous lequel coule un petit ruisseau avec le fond sablonneux, des fougères, enfin le paradis.
            Après ce temps de repos je lave mon linge et le "bonhomme" qui en a bien besoin également "à poils" malgré la fraîcheur de l'eau. Je lis les panneaux d'information qui explique qu'il y avait dans le temps une chapelle et que les "Jacquistes" faisait une halte et actuellement une fois par an il y avait une procession. Une fois manger je fait des photos, une petite sieste de 20 mn et je repart le sac à dos vidé de nourriture mais cette fois si charger de 3 L 1/2 d'eau.
            Arriver à Lesperon je me promène un peu dans le village, et je discute avec un artisan électricien très sympathique et son apprenti. Il est 14h00 et ils me disent qu’il y à encore 20 Km pour aller jusqu'a Morcenx. A 14h30 je m'arrête a une aire de pique nique pour faire le point sur mon itinéraire. Je me dit quand arrivant au Souquet je me dirige sur Morcenx, j'ai 10 Km en ligne droite le long de la RN 10 (l'autoroute), puis tourne à droite et re-ligne droite de 10 Km sur la D 38, monotone, monotone,BOF. Sur ma 2ème carte plus détaillée je m'aperçoit quand prenant la direction de Rions des Landes par la D41 puis sur ma gauche en prennent la D27 (le pays de Maïté la cuisinière renommée) il y des petites routes communales qui passe dans la forêt bien plus agréables que les nationales trop dangereuses, bruyantes et bien sûr polluées qui plus ai n'ai pas mon idée de départ, je cherche les petites routes plus sauvage et de pittoresque, donc je choisi le 2ème itinéraire plus sympa. En prennent la sortie de Lesperon je me dit que je n’y serait pas à temps pour me ravitailler et ne dormirais donc pas à Morcenx ce soir.
            A 18h15, j'arrive à Rions des Landes sans avoir trouver les intersections indiquées sur ma carte afin de pouvoir remonter sur Morcenx.
            Je vais dormir à environ 1Km du village. J’ai décidé de ne pas dormir trop prêt des agglomérations pour la sécurité.
           Ce matin le duvet avait pris un peu d'humidité de la nuit, je m'installe au pied d'un pin à 100 m de la route, le long d'un chemin sablonneux qui mène à une maison. Je dispose mon sac au nord là où devrais arrive l'humidité de la nuit, mon matelas dans le prolongement posé sur le sol et je dort à la belle étoile. 1/4 d'heure plus tard une voiture passe sur le chemin sans me voir, je pense du fait que mon sac de couchage et de couleur "camouflage" pour la discrétion, mais 5 mn plus tard une 2ème voiture passe également, me dépasse puis s'arrête et fait marche arrière jusqu'à ma hauteur et me pose la question de savoir ce que je fait, et je lui répond que suis en randonnée et que j’essai de dormir et je lui dit que, si cela ne le dérange pas que je dorme là, il n'y a pas de problème me répond-il, et je dors comme un nouveau né.


Jeudi 10 Mars 2011

         Je me réveille dans le brouillard. Je commence à avoir une douleur persistante sur le coté droit de mon pied gauche. Le duvet est un peu humide à l’extérieur. Je repart direction Rion des Landes, le 1er bar trouvé je fait une halte et consomme mon 1er café depuis 3 jours.
         Je pense que 1er village important où je pourrait me ravitailler est Roquefort (50 Km) où je pense y être dans 2 ou 3 jours si tout va bien.
         En revenant au village je croise une jeune mère de famille avec qui je passe un moment a discuter et par la même occasion demande où je peu trouver une superette, elle se trouve en direction de la sortie du village à 1Km. Arriver à celle si je prend 6 barquettes de plat préparé différentes à base de riz (sucre lent) du pain de mie et surtout 5L d’eau minérale. Je suis optimiste en nourriture. Le pain de mie j’en prends pour plusieurs raisons, il se conserve bien, sa composition (toujours pour ces sucres lent) prends pas de place et s’accommode à différents «plats». Une fois les courses finies je retourne au centre du village, et je recroise la jeune mère qui viens de déposer son fils à l’école et lui donne ma carte avec mes coordonnées pour qu’elle puisse aller voir mon blog à mon retour. Je lui demande l’adresse du restaurant de «Maïté» et me dit que c’est plus loin que la superette est du coup je n’y vais pas.
        Ensuite je vais acheter des cartes postales pour les amis et la famille que j’écris sur une table dans le jardin de la mairie.
        Je prends des photos de Rion Des Landes, la brume s’est levée et je prend la direction de Villenave, La Bastide, Ygos-Saint-Saturnin et Geloux ou je pense faire mon halte ce soir.
        A la sotie de Rion des Landes, je rencontre un monsieur très sympathique (a qui je donne aussi une carte)qui habite dans une maison de passage à niveau direction Villenave. Il m’explique qu’il aimerait faire St Jacques de Compostelle mais ce qui le retient c’est les moyens financiers.
        Et oui, St Jacques de Compostelle est devenu comme tout endroit fréquenté, cher (gîtes, resto, etc.)
        Jusqu'à Villenave rien de particulier a raconter a part que j’ai eu du mal à marcher, la douleur au pied gauche s’amplifie, je crains une tendinite, en plus de mes 10 ampoules. Je m’arrête 2 à 3 fois par jour, je crève mes ampoules qui me sont très «fidèles».
        Aujourd’hui, j’ai rencontrer une mésange et un rouge gorge, hélas morts le long de la route, se sont 2 variétés protégées et en voix de disparition en France. Pour la 1er fois j’ai croisé un chevreuil, et celui-là, bien vivant, ce département en est «farci».
        Tout le long du chemin, je prend des photos, toutes aussi belles les une que les autres, elles servirons a agrémenter mon «blog».
        J’arrive aux alentour de 14h à Villenave, quelques photos de l’église et je repart pour la Bastide, après quelques pas je rencontre une trentaine de randonneurs avec qui je discute, d’où je viens ou je vais, que mon sac a l’air d’être lourd! Et des femmes plus coquines me demande si je ne veux pas faire une randonnée avec elles. Après quelques plaisanteries échangées je reprends ma route. En arrivant à la Bastide (petit hameau) comme dans la plupart des villages traversés je ne trouve pas de panneaux de signalisations ni le nom des lieux dit, je suis obligé pour confirmer mon  intuition de sortir la carte et la boussole.
       Je demande à un «papy» qui repeint les barrières de paddocks pour ses chevaux, ma route et me dit,
-       Prenez à gauche puis encore à gauche, cette route n’est pas indiquer sur la carte et vous arriver sur Ygos directement.
   P’tit «Salopard», il a du bien rire derrière ces lunettes, sa plaisanterie m’a détourné de mon circuit et m’a rallongé de 13Km au lieu de 3km, ce ne sera que le 2ème qui s’amuse comme cela (peut-être après la garbure, est-ce une autre spécialité).
Finalement avec ses 10km en plus j’arrive à 18h00 à Arengosse. Au bout du compte, je traverse Arengosse et fait les 5 derniers Km en stop où je suis pris en moins de 5 mn. Le conducteur me dépose à Ygos-Saint-Saturnin.
     Le circuit du jour ayant été rallongé, une fois de plus malgré moi, mais les km ont été parcourus de toutes manières et c’est pour cela que je me suis permis le «stop».
    Une fois arriver je cherche une épicerie où je m’achète une bière que je compte bien déguster à mon campement.
    A la sortie du village direction de Geloux à environ 1 km je trouve un endroit où je vais dormir, ce sera dans un terrain de jeunes pins qui a été labouré, il y a pas longtemps. Je nettoie un endroit comme je peut, j’installe mon matelas et mon duvet la tête au nord et je déguste la bière en regardant le couché du soleil sur la cime des pins maritimes. Un coup de téléphone à ma fille pour prendre des nouvelles puis je passe à la dégustation du «jus de houblon» je mange un peu et je me couche dans mon sac sarcophage. Ce sac est très bien, il tient chaud et en plus il se ferme très haut et laisse juste l’espace d’un doigt de quoi passé l’air et dormir au chaud et en sécurité.
Il me faudra 2 bonnes heures pour m’endormir ce qui m’a permis d’admirer les étoiles et la lune.

Vendredi 11 Mars 2011

       Réveil pas chaud, ciel bleu et beaucoup de rosée sur le sac de couchage ce qui m’a réveillé dans la nuit. Vite debout, départ sans rien mangé je pars pour me réchauffer. Depuis hier je n’ai plus de soucis pour chercher à manger et l’eau j’ai se qu’il me faut, donc direction Geloux à 8 km à l’est et là le moral en prend un certain coup, mon pied me fait de plus en plus mal. Le paysage est très changeant, je trouve de jolies maisons landaises, les «déserts» landais se sont ces terrains forestiers sans aucun pins, et de nouveaux c’est la ligne droite.

       A mi-chemin entre Ygos et geloux j’ai rencontré un monsieur qui me dit que Roquefort est à une trentaine de Kms, en fin d’après-midi aux alentours de 17h00 un autre habitant me dit qu’il me reste 25 km pour rejoindre Roquefort alors que depuis ce matin au départ j’ai dû parcourir 20km, chercher l’erreur.

       A environ 1 km de Geloux vers 12h00, Je décide de me prendre 2h00 pour me ressourcer, je trouve un endroit sympa et je décide de me reposer. Avant, je sors tout le « matos » du sac pour le faire séché sous le grand et beau soleil, sac de couchage, tapis de sol, tee-shirt laver la veille ainsi que les chaussettes.
       Mes pieds me fond de plus en plus mal et cela se répercute sur le moral qui baisse d’heure en heure surtout que Roquefort n’est pas encore à porter de mes chaussures.
       Après ma sieste de 1h15 (bien mérité) les doigts de pieds en éventail, je me lave en entier avec des lingettes pour bébés que j’avais emmener avec moi, puis je passe aux pieds lavés, désinfectés, j’ai crevé les 2 ampoules qui ont regonflées avec une petite lame de mon couteau Suisse.
      Je me passe du K…m  pour les douleurs, pansements, sparadrap et chaussettes et chaussures talcées.
      Une fois arrivé à Geloux, un beau petit village authentique et bien rénové, je fais une série de photos et je reprends la route.

     Je prends les photos des panneaux d’entrée et sortie des lieux-dit, hameaux ou villages afin de me rappeler les noms et prouver à mon entourage que cette rando a bien été faite.

     Neuf km me sépare de Géloux à Cère, une fois arrivé quelques photos (pas trop), et à la sortie de Cère en plein paysage lunaire je discute avec un routier qui a un problème avec une remorque.
     Un peu plus loin à 2 km avant Cère je trouve un joli ruisseau et un tout petit lac orné de canards.
     Après la petite halte, je n’arrive plus a marcher, mes pas sont de 30 à 40 centimètre et ceci sur les 2 derniers km qui me reste pour arriver à Cere.
     Avant de voir le clocher du village, ma 1er idée est de trouver l’église pour pouvoir dormir sur le  parvis ou de me faire invité «chez l’habitant», car j’ai pas le moral pour chercher un endroit tranquille pour dormir. Une fois assis à la porte de l’église qui est ouverte, je me résigne, il me reste 25 km pour rejoindre Roquefort et 60 de plus pour arriver à Bazas soit 85 km et avec mes pieds qui saignent, les ampoules et la tendinite sur mon pied gauche je décide d’arrête ma rando. ICI, HELAS. Je décide de téléphoner à mon beau-fils pour qu’il vienne me chercher pour le lendemain.
       Une fois le coup de téléphone passé, je décide d’écrire ma journée sur mon cahier comme tous les jours et après j’irais visiter l’église.
      J’aurais pas le temps de lui rendre visite, 2 dames du village entrent, je leur donne le bonjour quand j’était entrain d’écrire et une fois que j’avait fini, elles sortent en fermant à clé la porte de l’église.
      Je leur demande si le village  «craint», et leur demandent où je peux dormir et me répondent qu’elles ne savent pas (merci la charité chrétienne). J’avais espoir d’une invitation même un bout de jardin, un garage car le ciel devenait de plus en plus menaçant. Je décide que demain matin je ferai du stop jusqu'à Roquefort pour avancer la route à mon beau-fils ou belle-fille.
        Dans le village quand je suis arrivé il était 17h, à la sortie des écoles, et je peux dire que j’ai été observé, je pense que Cere n’est pas sur le tracé de St Jacques et qu’ils n’ont pas l’habitude de voir des voyageurs.
        Pour me faire démarquer à un SDF, car la majorité de la population doit se poser des questions, mon matériel de rando (bâtons de randonnée, appareil photos, cartes etc). Mais ça ne rassure toujours pas la majorité des gens.
       Après manger aux alentours de 19h15, je déroule mon tapis de sol et mon sac de couchage le long de l’église. Le ciel est partiellement noir bleu, couché dans mon duvet, j’entrevois des étoiles en essayant de voir la lune. Puis s’allument les lumières de la place de l’église, ça sera bien la 1ère fois «que je serai éclairé comme une star».
Le clocher de l’église sonne toutes les 30 mn et les heures. Les «projecteurs» de la place se sont éteints à minuit et se sont rallumés à 05h00. A 04h00 pile une goutte d’eau viens d’atterrir dans mon œil, mais à 23h00 le ciel était déjà bien noir, à 04h30 je déménage vite pour me mettre à l’abri sous le parvis ou j’essayais de finir ma nuit.
    
      
Samedi 12 Mars 2011

       Le temps est exécrable, il tombe des cordes, le coq chante, il doit être habitué a «l’humidité» et me réveille. Ensuite c’est la visite d’un chien «curieux» qui vient me rendre visite, il n’est pas trop rassuré il ne doit pas voir des sac de couchage tous les jours sur le parvis.
       De 07h30 à 09h00 je fais du stop en direction de Roquefort sous des cordes ce qui n’arrange rien. Le stop n’est pas évident, mais il l’ai encore moins quand il pleut.
       Ma belle-fille sera venu finalement me chercher jusqu'à Cere.
       J’arrive à St Comes (1 km de Bazas) à 11h45, aussitôt arrivé, je cours à la douche, mes vêtements à la machine à laver puis pour moi un triste retour à la civilisation avec une grande gifle (et oui 6 jours sans Tv, ni radio) en apprenant le tsunami du Japon.
      Le lundi, retour en stop pour voir comment fonctionne le stop en partant de Marmande pour le Boulou et Céret pour rejoindre mon domicile.


                                         A refaire

        Si c’était à refaire, il y a deux idées intéressantes :
        1- Les routes de la Gironde et des Landes, sont deux des départements où il y a le plus grand  nombreuses pistes cyclables ; se serait de le faire à pieds ou à vélo (plus rapide, tout en profitant du paysage en faisant plus de kilomètre et en facilitant le ravitaillement en eau). Les pistes sont agréables et traversent de nombreux hameaux et villages.                                   
         Les routes et les chemins que j’ai pris, sont trop monotone (lignes droites à perte de vue, et exploitations forestières rasées) en le faisant à vélo, on peut abattre plus de kilomètre, moins de monotonie, plus de rapidité. Les pistes cyclables sont faîtes sur d’anciennes voies de chemin de fer. Il y a 6 ans, on comptait 360 km de piste cyclable rien qu’en Gironde.

        2- Ensuite, les chemins pédestres sont balisés, ce qui nécessite beaucoup de cartes IGN. Dans les deux cas, il faut se rendre compte que sur mon petit voyage j’ai trouvé une fontaine, deux lavoirs, quelques ruisseaux et des petits villages pour le ravitaillement.


                            Mes conseils personnels

         Le département étant aussi aride en eaux qu’en point de ravitaillement (pour les randonneurs, je rappelle !)
        Il est très important de choisir son itinéraire avec le maximum de renseignements. En partant au mois de mars, j’ai manqué notamment d’eau (c’est vrai que je bois beaucoup) et il est vitale si l’on veut partir en autonomie complète comme je l’ai fait. Autre conseil est de choisir la saison où l’on a pas besoin de tente ni de vêtements chauds afin d’avoir un sac plus léger. Partir avec de bonnes chaussettes et des chaussures basses, le département est plat et sablonneux. 
       J’ai eu beaucoup de mal à voir les portes des maisons s’ouvrir pour demander de l’eau ou des renseignements.

                                          Mes pieds

       La randonnée a été abrégée par une tendinite à mon pied gauche du fait que j’ai les pieds en supinateur (voir le lien ci-dessous)

      Après ma tendinite soignée, je suis allé voir un orthopédiste et depuis je porte des semelles.
      
 
                                                        Le stop !

     En partant de Marmande avec le beau temps j’ai pas attendu 10 mn pour que l’on m’emmène et me dépose au péage de l’autoroute de Toulouse, où à peine le doigt levé, des automobilistes m’ont déposé à Carcassonne. 

     Toutes ces personnes ont été serviables et gentilles et avec qui j’ai eu de bons dialogues. En arrivant à Castelnaudary, où je fais du stop à l’entrée de l’autoroute pendant 5 heures sous une pluie torrentielle. Une employée de l’autoroute, à qui j’avais demandé un refuge sur un pas de porte d’un bâtiment pour pouvoir dormir la nuit, m’a refusé l’accès en menaçant d’appeler les gendarmes (sympa) je retourne donc au péage où je croise plusieurs camions de militaires qui me disent tous bonjour et me souhaite bon courage. Une patrouille de gendarmerie qui passait m’a demandé comment j’allais et s’inquiétant pour moi m’a indiqué un hôtel à 2 km de là où j’ai passé la nuit. Le lendemain matin, toujours au même péage, les mêmes gendarmes sont repassés prendre de mes nouvelles. 5mn après leur départ, un couple des environs de Mazamet avec qui j’ai eu beaucoup d affinité, m’ont déposé à Narbonne et aussitôt arrivé, j’ai été pris en stop par 3 frères, des gens du voyage, qui travaillent dans le bâtiment et m’on déposé au Boulou. De là, j’ai pris la direction de mon domicile, j’ai du faire 3 ou 4 km sous la pluie, et j’ai été pris en stop jusque devant ma porte.


                                                       Conclusions

       La conclusion se fera sur le stop, ou sur mon carton j’avais marqué ma destination « Perpignan » et que tous les 66 (P-O)  ( une bonne quarantaine d'automobilistes) m’ont totalement ignoré depuis mon départ de Marmande, le pire à été à Carcassonne, quand je mettais mon carton devant le visage des ces automobilistes faisant semblant de m’ignorer comme si j’étais transparent.
      Si vous désirez partir en voyage en stop, et si vous voyez des plaques d'immatriculation 66, vous pouvez baisser les bras, ils vous ignoreront.                                                        

                       Bravo la solidarité catalane.
             

                                         Remerciements

          Je tiens à remercie les personnes qui m’ont encouragé tout au long de la route, m’ont offert de l’eau, les personnes avec qui, j’ai eu d’agréables contacts. Les personnes qui m’ont pris en stop, la gendarmette et le gendarme de Castelnaudary ainsi que les militaires.

        Je remercie tout particulièrement mes deux sponsors :
-      Amidog (toiletteur pour chiens à Céret)
-      Mme Devaux

-      Marc Duprat (Marcou) pour m’avoir amené à la gare
-      Dominique FOURCHAUD pour l’aide à la rédaction
-      Emeric Paga (restaurant le Drop à saint Comes 33)
-      Priscilla qui est venue me chercher à Cère
-      Et … à mes pieds !!!

vendredi 25 mars 2011

Retard dans mon récit sur le voyage dans les Landes!!!

          Retard dans mon récit sur le  voyage dans les Landes!!!

          En rentrant de la randonnée dans les Landes, j'ai contacter une infection intestinale qui ma " cloué " 6 jours au lit, pour vous annoncez mon retard dans mes ( riches) récits, je suis en cour d'écriture, mes excuses à très très bientôt.


           

jeudi 3 mars 2011

Et le canal du midi en Juillet 2011

              Début Juillet 2011, ce sera  une randonnée de 490 Km de Castet en Dorthe en Gironde à Narbonne dans l'Aude en passant par Toulouse.
            Le dénivelé est si je ne me trompe pas est de 143 m.Castet en dorthe Toulouse fait 195 Km et Toulouse Narbonne 240 km.


           Ce voyage comme celui que je vais faire la semaine prochaine dans les landes, sera d'une simplicité et d'une approche avec les personnes du "cru", discuté pour qu'ils me racontent les anecdotes, histoires du pays pour remplir mon site à mon retour accompagné de photos, a fin de renseigné les visiteurs pour leurs éventuels voyages. 


            L'agriculture l'artisanat et la gastronomie sont des choses intéressante puisque également très variés d'une régions à l'autre en fonction de leurs climats situations géographique et cultures.


            Nous pouvons le voir quand France, qui est un pays pas bien grand mais très varier, je pense sans me trompé que nous sommes le seul pays au monde a avoir un patrimoine culture architectural,historique,gastronomique,personnellement je pense que de visité des pays étranger c'est bien mais il faudrait d'abord connaitre son propre pays, beaucoup de voyageur ne connaissent pas leur propre département.

mercredi 2 mars 2011

Le canal du midi



                Depuis le décès de mon amie le 07 novembre 2007 d'une tumeur au cerveau, je voulais partir de bordeaux à Narbonne en longeant le canal des deux mers ( Castet en Dorthe à Toulouse ) et le canal du midi ( Toulouse Narbonne ) jusqu'à Narbonne et de Narbonne Céret par la route ceci pour passer 3 semaines seul à médite sur notre courte existence sur terre et réfléchir sur l'avenir.
            Ce canal je le connais du fait que quand je fait la route pour aller à Bordeaux, la national ou l'autoroute le longe. J'y ai également péché dans le canal.
            Je trouve ce canal très reposant, la vie le long de celui si est calme , on y trouve des vieilles bâtisse, et à chaque « serpentin » du canal un paysage nouveau nous ébloui les yeux.
            Chaque département qu'il traverse apporte une nouvelle architecture, gastronomie et paysage.
            Le paysage de l'Aude avec ces belle vignes ne ressemble pas du tout à celui du lot ou du Lot et Garonne.

           Je suis un peut comme tous le monde, je rêve de visiter des pays étrange, notamment l'Asie l'Inde le Pérou et la Finlande ( Laponie ), mais il est vrai que la France est un très jolie pays, et que chaque département est différent avec une histoire , gastronomie ces vins, coutumes chants danses folklorique.
           C'est lune des choses qui me fait dire, " Éric commence par visité la France, comme ça tu pourras raconté dans les pays étranger comment est la France" .
           Ma mère est d'origine de  la Franche Conté, du Jura ( Besançon ), c'est une région très boisé qui me tente bien de visité (toujours avec le sac à dos) .
Le massif Central la Corse et la Bretagne, enfin tous ces régions à caractères aussi humaine que de paysages. St Jacques de Compostelle aussi avec les 1600 Km .

Le 02 Mars 2011. Je ne tiens plus en place




                Je ne tiens plus en place, se matin je me suis réveiller par ce que j'avais oublier ma couverture de survie !!.
Je passe mon temps à refaire mon inventaire de peur d'avoir oublier quelques choses.

             Mon sac serai plus léger en été que maintenant, le temps de Mars est si changeant je peut avoir et chaud comme du froid ou de la pluie.
Neuf jours seul à écouter la nature, sentir les sous bois et la résine des pins vont me permettre de me refaire une petite santé.
            Je pense revenir en stop avec des routiers à partir de Marmande ( Lot et Garonne), le train n'est pas donné.
           Je suis en invalidité, donc moyen pas trop élevé, C'est pour cela que je demande à des sponsors des aides, mais çà deviens difficile pour tous le monde.

            Ce matin en faisant ma liste d'équipement, j'ai calculé que j'avais acheter pour 279,60€ de matériels + 48€ pour le billet de train se qui me fait un total de 327€60.